Contraste en IRM

Une nouvelle façon de détecter le gadolinium dans le cerveau

Une étude allemande montre que le temps de relaxation T1 diminue dans le pallidium chez les patients qui ont reçu au moins 5 injections de gadobutrol.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 10/01/19 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 14:08 Lecture 1min.

Les chercheurs ont mesuré l'intensité du signal et les temps de relaxation T1 et T2 chez des patients qui avaient reçu plusieurs injections de gadobutrol (photo d'illustration). D. R.

Un temps de relaxation T1 raccourci en IRM pourrait trahir la présence de dépôts de gadolinium dans le cerveau, alors même que l’intensité du signal ne change pas, avance un article paru le 1er janvier 2019 dans Radiology [1].

160 patients exposés au gadobutrol

Pour cette étude prospective, Marc Saake et ses confrères de l’institut de radiologie et du département de neuroradiologie de l’hôpital universitaire d’Erlangen, en Bavière, et d’autres universités allemandes, ont recruté des patients qui avaient passé au moins un examen d’IRM avec injection de gadobutrol (Gadovist®, Bayer Healthcare) entre 2007 et 2017. Ils ont formé deux groupes. Le premier rassemblait les patients qui avaient passé au moins 5 IRM injectées et avaient une fonction rénale normale (groupe 1). Les membres du second groupe avaient passé au moins une IRM injectée et leurs reins ne fonctionnaient pas normalement (groupe 2). Deux groupes contrôle, dont les membres n’avaient jamais été exposés à des agents de contraste

Il vous reste 60% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Saake M., Schmidle A., Kopp M. et coll., « MRI Brain Signal Intensity and Relaxation Times in Individuals with Prior Exposure to Gadobutrol », Radiology, 1er janvier 2019, publication en ligne. DOI : 10.1148/radiol.2018181927.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

11:44

Le fabricant français de dispositifs médicaux inHeart a reçu l’autorisation 510(k) de la FDA pour son logiciel d’IA qui crée un modèle numérique 3D du cœur d’un patient à partir d’images de scanner ou d'IRM, permettant ainsi de fournir une aide aux médecins avant et pendant la chirurgie. Déjà commercialisé en Europe, avec cette autorisation, le module d'IA de inHEART va désormais se déployer au sein des hôpitaux aux États-Unis, annonce un communiqué de inHeart.

7:35

Des chercheurs américains ont mis au point un nouveau modèle AsymMirai pour prédire le risque de cancer du sein à cinq ans à partir des mammographies, selon une nouvelle étude publiée dans Radiology. Ils ont ainsi confirmé l’importance clinique de l’asymétrie mammaire et mis en évidence le potentiel de la dissemblance bilatérale en tant que futur marqueur d’imagerie du risque de cancer du sein.
28 Mar

16:01

Une revue de la littérature publiée le 26 mars évoque la détection par l'intelligence artificielle de matériaux non-biologiques, et les scénarios courants de leur observation en clinique.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR