États généraux de la médecine spécialisée

Les spécialistes anticipent l’impact de l’innovation technologique sur leurs pratiques

Les États généraux de la médecine spécialisée s’intéressaient cette année à la thématique de l’innovation en santé et des transformations qu’elle induit pour la pratique médicale. Les formations et les projets d'intelligence artificielle en santé se développent et ciblent notamment les radiologues.

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Le 26/11/19 à 16:00, mise à jour hier à 15:07 Lecture 4 min.

Aux États généraux de la médecine spécialisée, Stéphanie Allassonniere et Jean-Philippe Masson ont évoqué les projets d'IA à destination des médecins, et notamment des radiologues. © C. F.

L’Union nationale des médecins spécialistes confédérés (UMESPE-CSMF) a tenu ses troisièmes « États généraux » les 22 et 23 novembre 2019 à Paris. Une édition placée sous le signe de l’innovation en santé, où de nombreux intervenants ont tenté de prédire les effets qu’auront les nouvelles technologies sur la profession de médecin.

Une formation pionnière à Paris

Les choses évoluent déjà sur le terrain de la formation, comme l’illustre le projet pionnier de l’université Paris-Descartes, qui a conçu le premier diplôme universitaire français d’intelligence artificielle appliquée en santé. La formation débutera en janvier 2020. « 35 étudiants ont été recrutés sur 200 candidatures, explique Stéphanie Allassonnière, mathématicienne et copilote du DU. L’idée est de parcourir 14 thématiques qui vont de l’imagerie à la médecine personnalisée, en passant par la génomique, etc. »

Des profils diversifiés

Cette session de formation est organisée en groupes pluridisciplinaires pour diversifier les profil

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Carla Ferrand

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