Avec près de 75 % des groupes libéraux comptant moins de cinq radiologues, le secteur reste à ce jour trop fragmenté pour affronter les problématiques démographiques, technologiques et financières auxquelles il va être confronté et absorber l’augmentation de la demande de diagnostics et de soins. Trop fragmenté également pour mutualiser suffisamment les moyens générant des revenus additionnels et des synergies de coûts.
Une consolidation nécessaire à l’échelle nationale
Par ailleurs, alors qu’hier encore les rapprochements régionaux étaient l’objectif, ils sont depuis peu devenus très difficiles à concrétiser. En témoigne le nombre de villes en France où plusieurs groupes libéraux d’imagerie médicale se font encore concurrence ! L’échelle nationale s’est ainsi imposée récemment comme l’échelle adéquate pour la nécessaire consolidation du secteur. Des moyens financiers significatifs étant indispensables, notre secteur, tout comme la biologie en son temps, a rapidement vu se positionner de nombreuses plateformes de consolidation nationale détenues par des fonds d’investissement.
Un actionnariat 100 % radiologues
Fort de son réseau coopératif de plus de 1 000 radiologues associés au sein des plus grands groupes français indépendants, Vidi a créé la holding Vidi Capital qui se distingue par son actionnariat détenu exclusivement par des radiologues, qu’ils fassent partie des 300 radiologues « investisseurs » qui ont apporté cet été 45 M€ de fonds propres, ou des radiologues « réinvestisseurs » qui ont choisi d’adosser leur groupe à Vidi Imagerie (la marque retenue pour ce groupe national) et de réinvestir aux mêmes conditions tout ou partie du montant perçu dans l’opération d’adossement. En réinvestissant dans Vidi Imagerie, ces radiologues gardent la pleine maîtrise de leur outil de travail et participent à la création d’un nouveau modèle robuste et pérenne.
« Les radiologues restent décisionnaires »
En quelques mois, deux groupes se sont déjà adossés et de nombreuses autres opérations sont sur le point d’être finalisées. Un radiologue témoigne : « Après avoir consulté un certain nombre de structures, Vidi Imagerie ressortait avec le seul projet médical concret avec le plus de transparence sur son capital et son organisation. L’Ordre des médecins a d’ailleurs validé notre projet dans un délai très court ! Par ailleurs et c’était essentiel, les radiologues en exercice dans la SEL restent décisionnaires. Ça n’a pas de prix ! »
Un processus aussi transparent qu’efficace
L’équipe Vidi Imagerie est rompue à l’exercice de telles opérations, ce qui permet un processus d’adossement aussi transparent qu’efficace pour les radiologues.
La définition d’un projet commun permet de signer tout d’abord une lettre d’intention (« LOI »), qui est non engageante et qui regroupe les principaux termes discutés (projet médical à la main des radiologues, valorisation des parts, rémunération post adossement, niveau de réinvestissement, période d’exclusivité, etc.). Une période d’audit débute alors afin de consolider la proposition sur les plans juridique et financier – et ainsi permettre l’émission d’une nouvelle lettre d’offre, cette fois ferme et juridiquement engageante pour les deux parties.
La finalisation de l’opération est enfin soumise à la levée des conditions suspensives éventuelles, notamment la validation par l’Ordre des médecins, et le versement du prix aux associés.
Pour plus d’informations, contact@vidi-imagerie.fr
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