Sécurité en IRM

Le quench : causes, conséquences, prévention

On appelle quench la vaporisation de l’hélium liquide qui s’échappe de l’aimant de l’IRM. Qu’il soit volontaire ou accidentel, il peut avoir des conséquences graves. Il convient donc de mettre en place des mesures de prévention et de sécurité.

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Le 23/07/18 à 15:00, mise à jour hier à 14:05 Lecture 4min.

Les IRM doivent être équipées d’un conduit d’évacuation rapide de l’hélium à l’extérieur du bâtiment, appelé « tube de quench » ou « évent de dissipation de l’hélium ». © Flickr.com/CC mario

Le quench est l'un des principaux risques de l'IRM. Il s'agit de la vaporisation (c'est-à-dire le passage de l'état liquide à l'état gazeux) brutale de l'hélium liquide qui s'échappe de la cuve de l'aimant. Un quench peut être volontaire ou accidentel et avoir des conséquences graves. La connaissance précise de cet événement et des risques associés est indispensable pour garantir la sécurité optimale du patient et des professionnels.

Informations sur l'hélium

L’hélium est un gaz monoatomique, de la famille des gaz rares. À température et pression ambiantes, c'est un gaz incolore, insipide et inodore. C'est l'élément dont la température de liquéfaction est la plus basse : - 269 °C (4,2 kelvins). C'est grâce à cette propriété remarquable que l'hélium liquide est utilisé pour refroidir la bobine de l'aimant, générant ainsi le phénomène de supraconductivité… et la création de l'indispensable champ magnétique intense. L'hélium n'est pas directement toxique pour l'organisme mais devient danger

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Auteurs

Hervé LECLET

SANTOPTA Groupe ESPRIMED CUCQ

Médecin radiologue

Consultant en organisation en imagerie médicale

Société Santopta

www.santopta.fr

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. De Kerviler E., De Bazelaire C., Mathieu O., Albiter M., Frija J., « Risque IRM : règles de sécurité, incidents et accidents », J. Radiol., 2005, vol. 86, p. 573-578.

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