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Comment dénouer les imbroglios de la cotation des actes interventionnels ?

En radiologie interventionnelle, la cotation de certains actes reste hasardeuse du fait de nombreux vides dans le listing CCAM. Des solutions existent pour contourner les obstacles, dans l'attente d'une inscription effective des actes. Une session des JFR a fait le point sur la situation.

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Le 10/10/21 à 11:00, mise à jour aujourd'hui à 15:10 Lecture 5 min.

Parmi les actes de RI inscrits à la CCAM, on trouve notamment les actes de destruction de tumeurs hépatiques par radiofréquence sous scanner, échographie et IRM (photo d'illustration). C. F.

La valorisation des actes de radiologie interventionnelle (RI) était au centre des débats lors d'une session des Journées francophones de radiologie (JFR) 2021, vendredi 8 octobre. Anne Jaffré, médecin au département de recherche clinique et d'information médicale à l’Institut Bergonié (Bordeaux) n’a pas manqué de rappeler que la cotation des actes de RI était une problématique récurrente.

Beaucoup d’actes non décrits

« En RI, il y a des actes CCAM décrits, qui sont plus ou moins bien valorisés, et beaucoup d’actes non décrits, note-t-elle. Cela a pour conséquence l’impossibilité de repérer cette activité pour l’établissement, qui mettra alors en œuvre des moyens détournés de le faire. Cela a aussi des conséquences pour les fédérations et les sociétés savantes, les tutelles, le ministère et l’Assurance maladie. »

Le cas de la radiofréquence

L'absence de description des actes entraîne l’orientation de la RI vers des GHM médicaux (groupe homogène de malades) : « De manière générale, les GHM

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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