Dans une tribune publiée dans Le Monde le 28 novembre, des radiopédiatres décrivent la grave crise que traverse la surspécialité. Ils demandent notamment une meilleure valorisation des actes non irradiants, et dénoncent une situation « aggravée par une politique budgétaire globale purement comptable, visant à limiter les coûts, mais sans véritable développement d’autres solutions viables et valorisées, sans véritable politique de pertinence. » Les radiopédiatres sont une denrée rare et leurs compétences sont recherchées, « mais paradoxalement la surspécialité est sous-valorisée », confirme Baptiste Morel, chef du service de radiologie pédiatrique au CHU de Tours (37).
Cotation inadaptée
« Les modificateurs pédiatriques ont été instaurés il y a très longtemps pour la radiographie et le scanner, alors qu’aujourd’hui, l’activité est centrée sur l’échographie et l’IRM, explique Hervé Brisse, radiopédiatre à l’Institut Curie et président de la Société francophone d’imagerie pédiatrique et pré
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