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Les avantages des protocoles de coopération en radiologie interventionnelle

Aux Journées francophones de radiologie, trois radiologues ont vanté les mérites des protocoles de coopération développés dans les établissements en radiologie interventionnelle. En prenant en charge la pose de PICC-lines ou les changements de sondes, les manipulateurs gagnent en autonomie et responsabilité et contribuent au maintien de ces procédures dans le giron de l’imagerie médicale.

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Le 07/01/25 à 7:00, mise à jour le 08/01/25 à 12:00 Lecture 4 min.
Eliott Mathieu, radiologue au CHU de Grenoble, lors d’une session des Journées francophones de radiologie 2024 sur les protocoles de coopération.

« L’objectif de notre protocole de coopération est d’optimiser le parcours des patients car ce changement de bouton n’était auparavant pas réalisé par manque de personnel médical », expliquait Eliott Mathieu, radiologue au CHU de Grenoble, lors d’une session des Journées francophones de radiologie 2024. © Jérôme Hoff

Depuis début 2024, dans le cadre d’un protocole de coopération local, les radiologues interventionnels du centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble (38) délèguent à trois manipulateurs d’électroradiologie médicale (MERM) le suivi des patients adultes porteurs de sondes de gastrostomie ou de boutons MIC-KEY® posés sous imagerie. Lors de vacations dédiées, les MERM mènent les consultations paramédicales de suivi, avec interrogatoire et examen clinique, et réalisent en salle d’interventionnel le changement des boutons sous scopie.

Optimiser le parcours des patients

« L’objectif de ce protocole est d’optimiser le parcours des patients car ce changement de bouton n’était auparavant pas réalisé par manque de personnel médical », expliquait Eliott Mathieu, radiologue au CHU grenoblois, lors d’une session des Journées francophones de radiologie 2024. Le même souci de service aux patients a impulsé la création d’un protocole de coopération local autour des changements de sonde de nép

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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18 Avr

16:00

RECIST 1.1 reste la norme pour évaluer la réponse tumorale, notamment pour les métastases hépatiques après traitement systémique. Les modifications au scanner et en IRM suggérant une nécrose, une fibrose, des calcifications et une hémorragie, peuvent être utilisées comme indicateurs supplémentaires de la réponse tumorale.

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Des chercheurs ont examiné pour la première fois les tendances temporelles chez les patients subissant régulièrement un examen de scanner. Ces derniers ont observé une modification des pratiques d’imagerie depuis 2020, avec un taux d’examens récurrents en baisse après 2020 et une dose efficace médiane qui a augmenté après 2020 par rapport à avant 2020. (Étude).

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L'arrêté du 11 avril 2025 renouvelle l'inscription du stent retriever ERIC®, fabriqué par la société MICROVENTION Europe, sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) prévue à l'article L. 165-1 du Code de la sécurité sociale.

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Le scanner du centre hospitalier de La Ferté-Macé (Orne) sera mis en service le jeudi 24 avril 2025, a annoncé le groupement hospitalier de territoire des Collines de Normandie dans un communiqué publié le 14 avril. Source : Ouest France.
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