Exposition aux rayonnements ionisants

Les Français passent moins d’examens mais la dose moyenne augmente légèrement

Le dernier bilan sur l’exposition de la population aux rayonnements ionisants rapporte une baisse de 8 % du nombre annuel d’actes d’imagerie diagnostique entre 2017 et 2022. Sur la même période, la dose efficace moyenne par personne est passée de 1,53 à 1,57 mSv.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 03/06/25 à 7:00, mise à jour le 03/06/25 à 16:10 Lecture 3 min.

Depuis 2003, le bilan ExPRI établit et analyse tous les 5 ans des données relatives à l’exposition de la population française aux rayonnements ionisants due aux examens d’imagerie médicale diagnostique : radiologie conventionnelle, dentaire et interventionnelle diagnostique, scanographie et médecine nucléaire diagnostique (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Moins d’actes diagnostiques utilisant des rayonnements ionisants, mais une exposition en légère hausse. Entre 2017 et 2022, la fréquence annuelle globale d’actes d’imagerie diagnostique utilisant des rayonnements ionisants réalisés au sein d’un échantillon représentatif de la population française a baissé d’environ 8 %, passant de 1 181 à 1 083 pour 1 000 personnes, selon le bilan ExPRI, publié par l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) en mai 2025. « Cette baisse globale est principalement due à une diminution d’environ 19 % des actes de radiologie conventionnelle, analyse l’ASNR. Dans le même temps, les fréquences d’actes en scanographie et en médecine nucléaire ont, quant à elles, augmenté respectivement d’environ 11 % et 22 % », note l’agence.

Proportion des modalités par rapport au total des actes et leur contribution à la dose globale.

Modalité d’imagerie

Nombre d’actes

Proportion des actes par rapport au total

Contribution des actes à la dose efficace totale

Radio

Il vous reste 76% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR