« Le dépistage du cancer du poumon est un sujet toujours très controversé, qui passionne à la fois les épidémiologistes, les pneumologues, les oncologues et les radiologues », annonce Philippe Grenier, radiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et à l’université Pierre et Marie Curie à Paris, lors des Journées francophones de radiologie (JFR) d’octobre 2016. Un rationnel pour un dépistage précoce du cancer du poumon est-il toujours d’actualité ? « Oui, car le cancer du poumon reste la première cause de mortalité par cancer, tous sexes confondus. Le tabac est le facteur de risque dominant et environ 85 % des cancers se développent chez des fumeurs ou anciens fumeurs de cigarette. L’incidence globale du cancer du poumon et la mortalité par cancer pulmonaire sont proches l’une de l’autre, avec environ 1,8 million de nouveaux cas et 1,6 million de morts par an », poursuit-il.
16 % des nouveaux cas de cancers du poumon de stade I ou II
Chez la plupart des patients, le cancer du poumon est
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