Place aux jeunes ! Tel pourrait être le mot d’ordre de l’édition 2017 du congrès de la Société européenne de radiologie (ESR), qui démarre ce 1er mars et se poursuivra jusqu’au 5. Le programme de ce Congrès européen de radiologie (ECR), explique son président Paul Parizel, se concentre en effet « sur la nouvelle génération de radiologues qui demandent une éducation et une formation de qualité, transmise de manière efficace et compréhensible. » Pour accueillir ces jeunes confrères, annonce-t-il, « il y aura plus de sessions interactives, un rôle de premier plan donné aux réseaux sociaux, et nous aborderons des thèmes dans l’intérêt des jeunes car ils sont l’avenir de notre profession ».
Tomosynthèse, sécurité et burnout
Parmi les nombreuses thématiques, les organisateurs ont notamment souhaité mettre en avant le rôle de la tomosynthèse dans le dépistage du cancer du sein, la culture de la sécurité du patient, la neuro-imagerie et les troubles mentaux. Ils évoqueront aussi le burnout, ce syndrome d’épuisement professionnel qui secoue le monde médical. Tous ces sujets seront directement abordés lors de la conférence de presse d’ouverture du congrès, le 1er mars. Comme à chaque édition, des pays « invités » présenteront les caractéristiques de leurs pratiques. Cette année, la Belgique, les États-Unis et le Pérou seront à l’honneur.
1 500 sessions retransmises en direct
Pour les professionnels qui ne seront pas présents au congrès, l’ESR retransmettra gratuitement et en direct plus de 1 500 sessions sur internet. Les thèmes vont de l’imagerie des valves cardiaques, aux nouveaux développements dans l’imagerie de la tête et du cou, en passant par les lésions de la substance blanche, la radioprotection en radiologie interventionnelle, l’imagerie hybride en oncologie, l’IRM dans la médecine sportive, etc. Les inscriptions sont ouvertes sur le site internet. http://ecronline.myesr.org/ecr2017/.
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