Sept mois après sa création, la Compagnie générale d’imagerie médicale (CGIM) affiche une bonne santé. Cette entité a pour objectif de fédérer les médecins pour faire face à une situation économique problématique. Aujourd’hui, elle rassemble 18 groupes et 250 radiologues libéraux, pour un chiffre d’affaire cumulé de 250 millions d’euros. Un développement de 25% depuis le mois de décembre.
Faire des économies pour financer les investissements
Ce rassemblement des professionnels de l’imagerie est parti d’un constat alarmant. « On nous demande de faire aussi bien et même mieux avec moins d’argent, explique Alain Guillemot, président directeur général de la CGIM et radiologue à Reims. Il nous a donc semblé important d’organiser la profession, de la structurer, de façon à mutualiser un certain nombre de ressources. Par exemple à travers des achats groupés, un partage de ressources humaines et une mutualisation des plateformes informatiques. » Les économies réalisées grâce à cette mutualisation permettraient de financer des équipements. « L’idée est que les gains soient intégralement réinvestis au bénéfice de notre patientèle », précise Alain Guillemot.
L’union fait la force
Dans un contexte de baisse des nomenclatures, la CGIM est une question de survie pour certains professionnels. Malgré les contraintes et le pessimisme ambiant qui entoure la spécialité, Alain Guillemot relève une démarche volontaire chez ses confrères. « Je reste optimiste car j’observe qu’un grand nombre de radiologues a fait ce constat en France, et qu’au travers de la CGI, ils ont décidé de mutualiser leurs ressources de façon à faire face à ces défis. Quand je vois comment la CGI grandit, je me dis que nous ne nous sommes pas trompés. »
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