Recherche en imagerie

« Beaucoup de chercheurs font de la radiomique depuis des dizaines d’années sans le savoir »

La radiomique était l’un des principaux sujets du Congrès national d’imagerie du vivant, qui s'est tenu à Paris les 8 et 9 novembre. Si la discipline fait aujourd’hui le « buzz », elle est pourtant loin d’être une nouveauté puisque son apparition remonterait aux années quatre-vingt.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 15/11/17 à 17:00, mise à jour hier à 15:23 Lecture 3 min.

« Maintenant, pour être dans le coup, il faut dire que l’on extrait des caractéristiques radiomiques. Ça fait plus moderne mais ça n’est pas vraiment autre chose que les paramètres quantitatifs extraits à partir des images », a expliqué Irène Buvat. © C. F.

Le 2e Congrès national d’imagerie du vivant - les 8 et 9 novembre à Paris - ne pouvait pas faire l'impasse sur la question de la radiomique. Cette approche d’étude des mécanismes pathologiques semble en effet incontournable ces dernières années. « Il s'agit d'une quantité que l’on calcule à partir d’une image, a expliqué Irène Buvat, chercheuse en imagerie moléculaire au CEA, lors de la session d'ouverture du 8 novembre. Cette quantité peut être le maximum ou la moyenne dans la région d’intérêt. Cela peut être aussi une quantité dérivée de l’histogramme des valeurs dans cette région d’intérêt, un paramètre de texture qui va caractériser la distribution spatiale des valeurs dans la région d’intérêt ou encore un paramètre de forme qui va caractériser la forme de la région d’intérêt déterminée par des méthodes manuelles ou semi-automatiques à partir des images. »

La quantification change de nom

La radiomique repose sur l’utilisation de caractéristiques pour construire des modèles prédictifs

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

10 Sep

7:09

Le scanner thoracique basse dose pourrait être une alternative au scanner abdominal pour la segmentation volumique du foie dans la prise en charge de la stéatose hépatique (étude).
09 Sep

15:00

L'interprétation assistée par intelligence artificielle des scanners de dépistage du cancer du poumon peut améliorer le rendement quand les volumes d'examens sont importants mais devrait servir d'outil d'aide à la décision plutôt que de substitut au radiologue expert, concluent dans Radiography des chercheurs du Fatima College of Health Science, à Abu Dhabi.

12:36

Chez les patients atteints de sténose athéroscléreuse intracrânienne la réalisation d'une thérapie endovasculaire (angioplastie, etc.) en complément de la thérapie médicale conventionnelle aggrave les risques de mortalité et d'AVC, conclut une méta-analyse présentée dans Neuroradiology.

7:35

Le brain age gap, la différence entre l'âge chronologique et l'âge réel du cerveau mesuré par diverses techniques de neuro-imagerie, pourrait être un marqueur utile pour le suivi des maladies neurodégénératives, estiment des chercheurs allemands dans JNM.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR