L’imagerie médicale pourrait favoriser l’identification précoce des cas de violences domestiques et d’abus sexuels, selon une étude présentée le 27 novembre au congrès de la RSNA [1]. « Ils sont aujourd’hui sous-reconnus par les services de radiologie d’urgence alors qu’ils concernent une femme sur quatre », constate Elizabeth George, du Bringham and Women’s Hospital de Boston (Massachussets). Cette radiologue a passé en revue des dossiers informatisés de patients adressés à des programmes sur la violence domestique et les agressions sexuelles entre janvier et octobre 2016.
Les radios thoraciques sont les examens les plus fréquents
Sur les 87 victimes de violences domestiques que recense l’étude, 95 % sont des femmes. Elles sont âgées en moyenne de 34,7 ans. 665 examens radiologiques ont été réalisés sur cinq ans. Il s’agit principalement de radiographies thoraciques, d’échographies obstétricales et de radiographies musculosquelettiques. Sur les 35 victimes d’agressions sexuelles, 91 % s
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