Jeunes radiologues

Des propositions pour aligner les statuts H et HU

L’Inter syndicat national des chefs de clinique et assistants (ISNCCA) a imaginé plusieurs réformes destinées à équilibrer les statuts hospitalier et hospitalo-universitaire, notamment en termes de rémunération, de protection sociale et de temps de travail.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 13/04/18 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:23 Lecture 3 min.

Avec ces propositions, l'ISNCCA veut niveler les différences entre les statuts hospitaliers et hospitalo-universitaires en matière de rémunération et de temps de travail (photo d'illustration). D. R.

Pourquoi les statuts « hospitaliers » (H) et « hospitalo-universitaires » (HU) sont-ils si hétérogènes ? L’Inter syndicat national des chefs de clinique et assistants (ISNCCA) pose cette question dans un communiqué du 5 mars et lance plusieurs propositions pour aplanir les différences.

Aligner la rémunération de la permanence des soins

Il demande notamment la même rémunération pour la permanence des soins entre les assistants (H) et les chefs de clinique (HU). « L’objectif serait de calquer la rémunération des premiers sur celle des seconds. Pour les assistants, la garde est payée aux alentours de 230 euros. Pour les chefs de clinique, c’est plutôt 450 euros, indique Emanuel Loeb, président de l’ISNCCA. En fin de mois, ce sont des différences qui pèsent et cela entraîne parfois une attractivité du statut HU pour des raisons autres qu’une appétence particulière pour des missions d’enseignement ou de recherche. » Avec cette proposition, le syndicat espère voir rééquilibrer la rémunération

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Commenter cet article
  1. herve verdotAu secteur publique une activité d’expertise ,d’enseignement et de recherche et au secteur privé une activité de masse et de dépistage ,pour moi il n’y a rien de nouveau ce modèle est en place depuis 40 ans et ça marchait pas si mal jusqu’au jour où les libéraux ont voulu concurrencer l’hopital et vice-versa. Il faut effectivement que chaque secteur reprenne sa place avec des moyens décents et des systèmes de financement adaptés . Le paiement a l’acte ,pour le privé reste, malgré ses défauts ,le meilleur moyen de produire une activité de masse pour un coût raisonnable . Pour le secteur publique le paiement à l’acte n’est pas adapté , mais une dose de rémunération variable à la performance me semble indispensable pour valoriser les équipes les plus dynamiques. Il faut aussi valoriser l’expertise ,nombre de praticiens hospitaliers ( parfois libéraux aussi )effectuent à longueur d’année des relectures d’actes d’imagerie sans aucune gratification,ce n’est pas normal .
    Il y a 7 ans

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

10 Sep

16:36

Un parcours de soins permettant à des radiologues généralistes d'orienter les patientes présentant des incidentalomes en imagerie mammaire vers un radiologue spécialisé aurait permis de réduire de 50 % les orientations non nécessaires vers les services cliniques de sénologie (étude).

13:13

Un sondage de l'Association canadienne des radiologues (CAR) sur la participation aux RCP rapporte des difficultés récurrentes telles que l'ajout de cas de dernière minute, le manque de temps de préparation, les obstacles technologiques et l'absence de rémunération (étude).  

7:09

Le scanner thoracique basse dose pourrait être une alternative au scanner abdominal pour la segmentation volumique du foie dans la prise en charge de la stéatose hépatique (étude).
09 Sep

15:00

L'interprétation assistée par intelligence artificielle des scanners de dépistage du cancer du poumon peut améliorer le rendement quand les volumes d'examens sont importants mais devrait servir d'outil d'aide à la décision plutôt que de substitut au radiologue expert, concluent dans Radiography des chercheurs du Fatima College of Health Science, à Abu Dhabi.

12:36

Chez les patients atteints de sténose athéroscléreuse intracrânienne la réalisation d'une thérapie endovasculaire (angioplastie, etc.) en complément de la thérapie médicale conventionnelle aggrave les risques de mortalité et d'AVC, conclut une méta-analyse présentée dans Neuroradiology.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR