Coopération

Les plateaux d’imagerie mutualisés sont-ils la solution ?

Les plateaux d’imagerie médicale mutualisés (PIMM) permettent aux radiologues de mettre leur matériel en commun, mais aussi leurs locaux, leur organisation et leur personnel. Pour Laurent Houdart, avocat, et Pascal Béroud, ancien président du SRH, leurs atouts en font une structure idéale pour organiser l’offre de soins de proximité.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 10/04/18 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:09 Lecture 5 min.

Créés par la loi du 26 janvier 2016, les PIMM permettent à leurs membres, quel que soit leur secteur d’exercice, de mettre en commun leurs équipements – et donc leurs autorisations – mais aussi leurs locaux et leur personnel ou leur organisation. © Benjamin Bassereau

Les plateaux d’imagerie mutualisés (PIMM) vont-ils sauver l’offre de soins de proximité en imagerie ? Laurent Houdart, avocat au sein du cabinet Houdart et associés, décèle en tout cas une « formidable opportunité » dans cette nouvelle forme de coopération entre médecins. Dans une conférence en ligne où intervient également Pascal Béroud, ancien président du Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH), il invite les radiologues à « s’en saisir » [1].

Des équipements partagés et une organisation commune

Créés par la loi du 26 janvier 2016, les PIMM permettent à leurs membres, quel que soit leur secteur d’exercice, de mettre en commun leurs équipements – et donc leurs autorisations – mais aussi leurs locaux et leur personnel ou leur organisation. À cet effet, ils élaborent un projet médical commun qui doit faire l’objet d’une autorisation accordée par l’Agence régionale de santé. Cette autorisation vaut pour 5 ans renouvelables.

Un dispositif souple et attractif pour les médecins

Premier ato

Il vous reste 85% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. « PIMM : la radiologie doit s’en emparer », conférence animée par Laurent Houdart, cabinet Houdart et associés, jeudi 8 février 2018. https://webikeo.fr/webinar/pimm-la-radiologie-dois-s-en-emparer/replay.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

21 Mai

16:12

14:11

Selon les résultats publiés dans Radiology par une équipe de chercheurs de Cologne, en Allemagne, ChatGPT-4 montre des performances similaires à celles des radiologues pour détecter les erreurs courantes dans les comptes rendus d’imagerie.

7:30

Soumis à des comptes rendus de mammographie, IRM et échographie de participantes au dépistage du cancer du sein, les grands modèles de langage : ChatGPT-4, ChatGPT-3.5 et Bard (Google), leur ont associé des catégories BI-RADS avec une concordance « modérée » par rapport à celle des radiologues spécialistes, mais aussi avec un taux élevé de discordances susceptibles d’affecter négativement la prise en charge clinique, conclut une autre étude parue dans Radiology.
20 Mai

16:30

Après un traitement par chirurgie et/ou chimiothérapie d'un gliome, l'analyse du volume sanguin cérébral relatif moyen et maximum est plus efficace que l'analyse visuelle ou « hot spot » pour différencier les anomalies liées au traitement des progressions tumorales sur des images en IRM DSC-PW. Étude.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR