Congrès suisse de radiologie

« Le travail du radiologue interventionnel est comparable à celui d’un chirurgien surspécialisé »

Le Congrès suisse de radiologie a consacré une session à l’imagerie interventionnelle. L'occasion de faire un point sur le statut actuel de la spécialité et de mettre en avant l'importance de l'implication clinique des radiologues dans ce domaine.

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Le 22/05/18 à 15:00, mise à jour hier à 15:23 Lecture 2 min.

Selon les intervenants de cette session sur la radiologie interventionnelle, la Suisse a tout intérêt à favoriser le développement de la discipline. © C. F.

La Société suisse de radiologie a réuni son congrès annuel 2018 à Lausanne, du 10 au 12 mai. L’une des sessions a dressé un état des lieux de la radiologie interventionnelle en territoire helvétique.

Renforcer l’attractivité

Pour Étienne Monnard, radiologue à l’hôpital cantonal de Fribourg, la confédération doit développer un programme adapté pour la discipline, notamment dans le domaine de la formation. « C’est essentiel pour renforcer son attractivité auprès de nos jeunes confrères, estime-t-il. Cela lui fournirait en outre une meilleure visibilité au-delà de la communauté suisse de radiologie interventionnelle. » Cette démarche aurait aussi, d’après lui, l’avantage de « protéger » la radiologie interventionnelle des autres spécialités médicales qui souhaitent s’en emparer. « Évitons une colonisation sauvage de la radiologie interventionnelle ! », lance-t-il.

La Suisse, terrain « idéal » pour la formation

Étienne Monnard est convaincu que la Suisse est un terrain favorable pour développe

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Modalité d’imagerie

Radiologie interventionnelle

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