« Il faut de toute urgence une politique de gouvernance de l’intelligence artificielle en médecine et en radiologie », lance un groupe de radiologues italiens dans la revue Insights into Imaging [1]. D’après Filippo Pesapane et ses confrères, l’utilisation de l’IA, en particulier des systèmes basés sur l’apprentissage profond, pose en effet des défis « qui ne dépendent pas des médecins mais des gouvernements et autorités de régulations ».
Une IA pourrait reproduire les biais humains
Certains sont d’ordre éthique, par exemple l’inquiétude selon laquelle un algorithme pourrait reproduire les biais des humains lors d’une prise de décision, sans que ses utilisateurs n’en aient conscience, parce que ces biais seraient inscrits dans les données qu’utilisent les algorithmes. De la même manière, un algorithme conçu pour prédire les résultats d’un traitement pourrait se trouver biaisé par l’absence d’études génétiques sur certaines populations. Certains outils pourraient en outre être programmés
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