Pertinence des actes

« En dix ans de partenariat, la HAS et le G4 ont signé trois accords-cadres sur l’imagerie »

Sujet phare de la Haute Autorité de santé, la pertinence est plus que jamais au cœur de l’actualité depuis que le Gouvernement a déclaré la chasse aux actes inutiles comme l’un des principaux axes de sa stratégie de santé. Valérie Lindecker-Cournil, qui est intervenue lors des rendez-vous de Docteur Imago, et Stéphanie Schramm travaillent au Service de l’évaluation de la pertinence des soins et de l’amélioration des pratiques au sein de la HAS. Elles nous dévoilent les travaux en cours dans le domaine de la pertinence en radiologie.

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Le 10/04/19 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:21 Lecture 7 min.

Lors du premier rendez-vous de Docteur Imago organisé le 5 avril 2019, Valérie Lindecker-Cournil a présenté les travaux de la HAS autour de la pertinence. © C. F.

Docteur Imago / La pertinence est un des mots-clés de la nouvelle stratégie de santé. Cette notion est-elle est préoccupation de premier plan au sein la HAS ?

Valérie Lindecker-Cournil / La pertinence des soins est une ambition forte de la HAS depuis très longtemps et cela l’est encore plus actuellement puisqu’elle est inscrite dans notre projet stratégique 2019-2024. C’est une dimension qui structure toute l’action des professionnels de santé et qui structure aussi la prise en charge du patient car la pertinence s’interroge sur chaque étape du parcours de soin.

Stéphanie Schramm / Aujourd’hui, cette notion de pertinence revient en première ligne dans le cadre du projet de loi de santé. Ce sujet de la pertinence été beaucoup porté par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, y compris lorsqu’elle était présidente du collège de la HAS.  En 2017, nous avons d’ailleurs consacré tout un colloque sur la pertinence des soins.

D. I. / La radiologie fait-elle partie des chantiers prioritaires de la H

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Mots-clés

pertinence HAS

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icon réservé aux abonnés Le radiologue face à la pertinence des examens d’imagerie médicale

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19 Mai

15:30

La Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) a publié le 3 mai ses recommandations sur la pneumopathie d'inhalation dans Infectious Diseases Now. Il y est notamment recommandé une imagerie complémentaire pour confirmer le diagnostic, de préférence un scanner thoracique sans injection (ou, en cas d'accès difficile au scanner, une échographie thoracique ou une radiographie thoracique).

11:14

Une étude visant à valider l’efficacité clinique de l’IRM du genou 3-T accélérée de moins de 5 minutes en utilisant l’imagerie parallèle (IP) combinée, l’accélération multicoupe simultanée double et la reconstruction d’image à super-résolution DL contre la chirurgie arthroscopique révèle d’excellentes performances diagnostiques pour détecter les déchirures internes.

7:30

Une étude a comparé les performances de l'IRM ultrarapide par rapport à l’IRM dynamique standard avec contraste (DCE) pour classer les lésions mammaires. L’IRM ultrarapide entraîne une réduction de la visibilité des lésions et n’améliore pas leur classification, constatent les auteurs.

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