Hygiène

Le ministère de la Santé recommande la désinfection intermédiaire des sondes endocavitaires entre chaque patient

Dans une série de fiches diffusées fin mars 2019, le ministère de la Santé préconise de systématiser la désinfection de niveau intermédiaire des sondes d’échographie endocavitaires entre chaque patient. Une hausse des exigences d’hygiène motivée par le risque de transmission d’agents infectieux, notamment le papillomavirus.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 18/04/19 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:16 Lecture 2 min.

Les nouvelles consignes de décontamination des sondes doivent permettre de mieux prévenir les infections (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

Le ministère de la Santé veut des sondes endocavitaires plus propres. Dans une série de 9 fiches diffusées fin mars 2019 sur son site internet [1], il recommande de systématiser la désinfection de niveau « intermédiaire » des sondes d’échographie transoesophagiennes, endovaginales et endorectales entre chaque patient, sans exception.

Éliminer toutes les bactéries, champignons et virus

La procédure française de désinfection de niveau intermédiaire (DNI) correspond à la désinfection de haut niveau internationale en matière de cible microbienne à inactiver. Elle doit comprendre de façon systématique, après retrait de la gaine protectrice :

  • une phase de nettoyage, à la fois mécanique et par détergence, qui doit détacher les mucosités, salissures, particules et micro-organismes ;
  • une phase de rinçage intermédiaire visant à éliminer les particules détachées et le détergent afin d’éviter les interférences avec les produits utilisés dans la phase suivante ;
  • une phase de désinfection proprement dite

Il vous reste 64% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Notes

1. Nous n’avons pas pu nous procurer les résultats de cette enquête.

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Pierre Parneix, Prévention du risque infectieux associé aux actes d’échographie endocavitaire, mars 2019. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiches_sondes.pdf. Site consulté le 18 avril 2019.
  2. Haut Conseil de la santé publique, Avis relatif à la désinfection des sondes à échographie endocavitaire, 17 octobre 2008. https://www.hcsp.fr/explore.Cgi/avisrapportsdomaine?clefr=45. Site consulté le 18 avril 2019.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

01 Avr

16:07

14:16

Un excès substantiel d'émissions de gaz à effet de serre proviendrait d'examens d'imagerie inappropriés, en particulier en IRM et en scanner (étude).

7:30

À l'occasion de l’examen à l’Assemblée nationale de la proposition de loi sur les déserts médicaux, plusieurs organisations syndicales et représentatives de médecins et d'étudiants en médecine annoncent leur opposition à cette proposition de loi qui prévoit la régulation à l’installation des médecins et la garde obligatoire pour tous les médecins (communiqué).
31 Mar

16:00

22 % des médecins répondants à une enquête du Conseil de l'Ordre considèrent leur prise en charge des patients en situation de handicap comme insuffisante ou peu suffisante en raison du manque de temps, de moyens humains et matériels ou encore le manque de formation ou l'inadaptabilité des locaux. 35 % considèrent que l'accès aux soins des patients en situation de handicap est difficile.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR