Communication

L’importance d’un bon accueil du patient

Outre ses compétences techniques, le manipulateur doit aussi être un bon communicant, accueillant et à l’écoute. C’est la conclusion d’une étude australienne, dont les auteurs conseillent de renforcer la formation initiale dans ce domaine.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 30/10/19 à 8:00, mise à jour hier à 14:17 Lecture 2 min.

« Le manipulateur est souvent l'un des premiers professionnels de santé à voir le patient à un moment où il peut éprouver un niveau élevé de stress, d'anxiété ou de douleur », rappellent les auteurs de l'étude (photo d'illustration). © C. F.

Une étude australienne publiée dans Radiography [1] s’est intéressée à la qualité de la communication entre les patients et les manipulateurs radio. Ces travaux, menés par Natalie Pollard enseignante à la faculté des sciences sanitaires de l’université de Sydney, ont exploré la perspective du patient et sa perception d’une communication efficace.

Les manips en première ligne

Le manipulateur est un maillon essentiel de la relation au patient lors d’un examen d’imagerie, rappellent les auteurs : « Le manipulateur est souvent l'un des premiers professionnels de santé à voir le patient à un moment où il peut éprouver un niveau élevé de stress, d'anxiété ou de douleur par rapport à ses symptômes et au diagnostic potentiel. Les manipulateurs doivent donc posséder des aptitudes communicationnelles pour minimiser l'anxiété du patient et lui fournir les renseignements dont il a besoin », estiment-ils.

L’accueil est important pour les patients

Pour cette étude, 10 patients ont été recrutés dans deux

Il vous reste 64% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Pollard N., Lincoln M., Nisbet G ; et coll., « Patient perceptions of communication with diagnostic radiographers », Radiography, novembre 2019, vol. 25, n° 4, p. 333-338. DOI : 10.1016/j.radi.2019.04.002.

Discussion

Commenter cet article
  1. ALAIN PORTALTour à fait en adéquation avec cet article. Il est essentiel que la prise en charge du patient soit au cursus étudiant. L'accueil, la mise en confiance, l'explication du déroulement de l'examen sont autant d'étapes importantes et primordiales afin que le patient, au cœur du métier des paramédicaux, se sente à l'aise et oublie son stress. Un patient en confiance est un examen réussi.
    Il y a 6 ans

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

7:53

Des chercheurs ont évalué l’incidence des cancers du poumon diagnostiqués dans les deux années suivant des recommandations émises par des radiologues pour un scanner thoracique dans les comptes rendus de scanner et d’IRM de la tête et du cou. Ils suggèrent que la fréquence de ces recommandations devrait être considérablement réduite (étude).

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR