Symposium sur le scanner volumique

Le radiologue augmenté, bientôt une réalité ?

L'intelligence artificielle était l'un des thèmes au programme du symposium sur le scanner volumique qui se tenait à Nancy les 7 et 8 février. Pour Gaspard d'Assignies, l'IA doit permettre au radiologue de répondre à des enjeux cliniques et de santé publique.

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Le 26/02/20 à 16:00, mise à jour hier à 15:13 Lecture 2 min.

Pour le radiologue Gaspard d'Assignies, l'IA doit permettre de répondre à des enjeux de santé publique comme pour le dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose et la détection du cancer de la prostate en IRM. © C. F.

Le symposium sur le scanner volumique de Nancy (54), les 7 et 8 février 2020, ne pouvait pas passer à côté du sujet de l’intelligence artificielle (IA). Une session du 7 février fut l’occasion d’entamer une réflexion sur la notion de radiologue augmenté.

L’IA, pour quoi faire ?

Au pupitre, le radiologue Gaspard d’Assignies s’est interrogé sur les capacités de l’IA et la pertinence de son utilisation dans différents contextes. « L’IA me sert-elle à faire ce que je sais déjà faire ou à faire ce que je ne sais pas faire ? », a-t-il questionné. De nombreuses start-up, notamment Gleamer ou Milvue en France, ont mis au point des systèmes automatiques pour détecter des fractures sur les radiographies, une tâche que les radiologues peuvent réaliser sans difficulté. C'est donc sur le triage des examens et la promesse du gain de temps que se positionnent ces outils d'IA.

Une aide précieuse pour la SEP

Mais l’IA peut aussi aider les radiologues pour des tâches cruciales qu’ils ne peuvent pas accompli

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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