Grands oubliés de la distribution de masques depuis le début de l’épidémie de COVID-19, les manipulateurs radio des cabinets libéraux pourront bénéficier des distributions à partir de cette semaine.
18 masques chirurgicaux par semaine
Dans un message diffusé le 20 avril, la Direction générale de la santé (DGS) indique qu’un nouvel envoi de masques chirurgicaux et FFP2 aux officines a été réalisé via les grossistes répartiteurs, pour une livraison au cours de la semaine (semaine 17). Outre les médecins, infirmiers, sages-femmes, kinésithérapeutes et biologistes médicaux, les manipulateurs d’électroradiologie médicale pourront désormais retirer 18 masques chirurgicaux par semaine et par professionnel sur présentation d’une attestation de leur employeur.
Les syndicats interpellent le ministère
Dans un communiqué de presse diffusé le 17 avril, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) explique avoir plaidé la cause des manips auprès du ministère de la Santé : « La CSMF a obtenu l’assurance du ministère que, dès mercredi le 22 avril, il y aura des masques dans toutes les officines de pharmacies de France pour que l’ensemble des collaborateurs des cabinets de radiologie puissent exercer leur profession avec les protections indispensables », écrit-elle.
Le manque de masques a provoqué des fermetures
Depuis début mars, alors que la crise sanitaire du COVID-19 s’intensifiait, de nombreux cabinets de radiologie se plaignaient du manque de matériel de protection pour leurs salariés. Certains cabinets avaient dû fermer temporairement ou étaient passés en service minimum : « Nous manquions de surblouses, de masques, de gants et de solution hydroalcoolique ; nous avons donc été contraints de fermer, témoignait le mois dernier dans nos colonnes la radiologue Anne-Élisabeth Cabée, PDG du centre d’imagerie RMX à Paris. Nous avons une trentaine d’employés dans le centre d’imagerie ; 18 masques, ça ne fait même pas une journée. Comment voulez-vous lutter contre une épidémie virale de cette ampleur sans le moindre équipement de protection ? C’est un pur scandale », dénonçait pour sa part Régis Prévost, radiologue privé à Beauvais.
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