Docteur Imago / Avec le recul, quel constat faites-vous de la gestion de la première vague épidémique ?
Pierre-Jean Ternamian / Mon premier constat, c’est celui de l’absence d’équipements de protection au début de la vague. Ça a été une course-poursuite pour avoir les masques, les panneaux en plexiglas, les surblouses, les gants… Là, il y a eu une faillite totale de l’État français. Au départ, j’ai fonctionné avec les masques du stock Bachelot. Pendant la période de déconfinement, indépendamment de la dotation de l’État, j’ai demandé à mes gestionnaires de se procurer sur le marché des moyens de protection supplémentaires. J’étais persuadé que nous aurions une deuxième vague et les faits m’ont donné raison.
D. I. / Quels ont été les effets de la crise sur l’activité de vos cabinets ?
P.-J. T. / Au global, notre activité a baissé de plus de 30 %. En IRM, nous avons fermé une machine sur deux. Sur le scanner, nous avons été contraints par le protocole sanitaire. Au lieu de passer cinq malad
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