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La RSNA débat du compte rendu structuré et explique comment le mettre en œuvre

Le débat sur le format des comptes rendus radiologiques organisé par le congrès de la RSNA semble avoir penché en faveur du modèle standardisé, malgré les résistances de certains confrères. L'intégration d'éléments de donnée communs serait la clé de sa mise en œuvre.

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Le 30/11/20 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:07 Lecture 5 min.

Les éléments de donnée communs représentent une observation ou un résultat exprimé d’une manière contrôlée. Capture d'écran RSNA 2020

Quand il s’agit de rédiger un compte rendu radiologique, vous préférez du texte libre ou un modèle structuré ? Le 29 novembre 2020, une session du congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA) a fait débattre des supporters des deux approches

Celui qui défend le compte rendu structuré

Le premier, Adam Flanders, est radiologue, codirecteur de l’unité de neuroradiologie à hôpital universitaire Thomas Jefferson de Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis) et vice-président de l’imagerie informatique. Dans un article de la revue Academic Radiology, il explique pourquoi une structure imposée est nécessaire dans le compte rendu radiologique [1]. Le flux de travail traditionnel consiste à réaliser les images, les étudier, identifier les anomalies, les caractériser pour notamment établir un diagnostic, rappelle-t-il. Il est toujours possible d’améliorer la chaîne de production, notamment grâce au maching learning, et aux automatisations mais le compte rendu, constate-t-il, « reste trè

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Auteurs

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Flanders, Adam E. : « Counterpoint: Why Some Imposed Structure Is a Necessity in Radiology Reporting ». Academic Radiology, vol. 26, no 7, juillet 2019, p. 983‑85. DOI.org (Crossref), doi:10.1016/j.acra.2019.03.008.
  2. Dani K. A., Thomas R. G. R., Chapell F. M. et coll., « Computed Tomography and Magnetic Resonance Perfusion Imaging in Ischemic Stroke: Definitions and Thresholds », Annals of Neurology, septembre 2011, vol. 70, no 3, p. 384‑401. DOI : 10.1002/ana.22500.
  3. Herzog R., Elgort D. R., Flanders A. E. « Variability in Diagnostic Error Rates of 10 MRI Centers Performing Lumbar Spine MRI Examinations on the Same Patient within a 3-Week Period », The Spine Journal, avril 2017, vol. 17, no 4. p. 554‑561. DOI : 10.1016/j.spinee.2016.11.009.
  4. Herzog R. J., Corenman D. S., « Marked Variability in Diagnostic Interpretation of Lumbar Spine MRI Found »SpineUniverse, https://www.spineuniverse.com/professional/news/marked-variability-diagnostic-interpretation-lumbar-spine-mri-found. Site consulté le 29 novembre 2020.

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