Cancer du poumon

Le dépistage étasunien en recherche d’adhésion

Les États-Unis ont mis en place un dépistage du cancer du poumon en 2015. Une session du congrès de la RSNA fut l'occasion d'évoquer les avancées possibles et souhaitables à mettre en place, pour sauver davantage de vies.

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Le 14/12/20 à 8:00, mise à jour hier à 15:12 Lecture 3 min.

Près de 80 % des patients interrogés par Eitan Novogrodsky, médecin radiologue au centre médical Montefiore à New-York, sont favorables à un dépistage du cancer du poumon (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Le dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose a été approuvé en 2013 par l'USPSTF, l'organisme étasunien de travail sur les services préventifs, et mis en place de manière effective dès 2015. La population cible regroupe les personnes âgées de 55 à 80 ans, fumant 30 paquets-années actuellement ou ayant arrêté depuis moins de 15 ans. Au congrès 2020 de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), Eitan Novogrodsky, médecin radiologue au centre médical Montefiore à New-York, a expliqué pourquoi les conditions de dépistage devraient évoluer et passer de « 50 à 80 ans pour les personnes concernées et de 30 à 20 paquets-années ». Selon lui, ce changement permettrait de viser un nombre plus important de personnes éligibles.

Les patients favorables

Pour illustrer son propos, il a réalisé avec l'aide de son équipe un sondage basé sur un questionnaire. D’après ses résultats, près de 80 % des patients interrogés sont favorables à un dépistage. « Évidemment, ce chiffre est à prendre a

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Sihem Boultif

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