Surspécialisation vs déspécialisation

À l’ECR, la radiologie trouve des leviers pour assurer son avenir

Une session de l’ECR 2021 fut l’occasion d’une réflexion sur les singularités des radiologues face aux autres spécialités qui lorgnent sur l’imagerie. Pour garder l’ascendant sur l"imagerie, les radiologues doivent proliférer et viser l’excellence.

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Le 25/03/21 à 8:00, mise à jour hier à 14:14 Lecture 2 min.

Les "spécialistes en imagerie" des autres disciplines médicales sont-ils une menace pour les radiologues ? Cette question épineuse était au cœur d’une session de l’ECR 2021 (photo d'illustration). D. R.

L’imagerie médicale est la chasse gardée des radiologues. Mais de plus en plus, d’autres spécialistes la convoitent et se forment dans ce domaine, notamment les cardiologues. Les « spécialistes en imagerie » des autres disciplines médicales sont-ils une menace pour les radiologues ? Cette question épineuse était au cœur d’une session de l’ECR 2021 le 6 mars, intitulée « Subspecialisation VS despecialisation ». Hans-Ulrich Kauczor, professeur de radiologie à l’université d’Heidelberg (Allemagne) a livré son point de vue sur la pérennité de la spécialité et la façon dont les radiologues doivent continuer à se démarquer.

Naissance d’une spécialité

Comme il le rappelait en préambule, à l’origine, la radiologie n’a pas été inventée par des radiologues, mais par des physiciens. « Aux débuts de la discipline, le diagnostic et le traitement par rayons X ont été réalisés par des physiciens pendant des décennies, car il n’y avait pas de radiologues, souligne-t-il. Les radiologues sont apparus en t

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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