Pour Robert DeWitt, radiologue au centre médical régional de Landstuhl, en Allemagne, le bon spécialiste de l’imagerie médicale doit avoir confiance en ses capacités, mais pas trop. « Douter de ses compétences incite à faire plus d’efforts et améliore les performances davantage qu’une confiance en soi très bonne ou très mauvaise. Une légère mais saine crainte de l’erreur est utile quand on recherche la perfection », a-t-il expliqué lors d’une session du congrès 2020 de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA).
Projeter le niveau approprié de confiance
Un radiologue trop peu confiant produira des comptes rendus vagues, avec des diagnostics peu engagés, incitant les correspondants à se tourner vers des confrères plus à même de lever les incertitudes, développe-t-il. À l’inverse une trop grande confiance peut conduire à l’autosatisfaction, au relâchement de l’éthique professionnelle et donc à la baisse des performances. « L’équilibre est de projeter le niveau approprié de certitude e
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