Interventionnel

La dénervation rénale fait ses preuves pour réduire la pression artérielle

Une étude randomisée internationale a évalué l'efficacité et la sécurité de la dénervation rénale endovasculaire par ultrasons chez des patients souffrant d'hypertension artérielle résistante aux médicaments. À deux mois, les résultats se révèlent bénéfiques.

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Le 07/06/21 à 7:00, mise à jour hier à 14:13 Lecture 2 min.

Le traitement consiste à interrompre l’activité électrique des nerfs du système nerveux sympathique à destinée rénale en délivrant des ultrasons par l’intermédiaire d’un cathéter. © ReCor Medical

La dénervation rénale endovasculaire par ultrasons focalisés a démontré ses bénéfices dans le cadre d’une étude décrite dans The Lancet en mai 2021 [1]. L’équipe de recherche, menée par Michel Azizi, responsable du Centre d’excellence en hypertension artérielle de l’hôpital européen Georges-Pompidou - Assistance publique–Hôpitaux de Paris, a voulu évaluer l'efficacité et la sécurité de ce procédé chez des patients souffrant d'hypertension résistante aux médicaments.

Dénervation vs procédure factice

« Dans le cadre d'un essai randomisé mené dans 28 centres aux États-Unis et 25 en Europe, nous avons inclus des patients âgés de 18 à 75 ans présentant une pression artérielle d'au moins 140/90 mmHg malgré la prise d'au moins trois médicaments antihypertenseurs, dont un diurétique », précisent les auteurs. Entre mars 2016 et mars 2020, 989 participants ont été recrutés et 136 (âge moyen 52 ans) ont été assignés au hasard à la dénervation rénale (n = 69) ou à une procédure factice (n = 67).

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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