Innovation en pratique

« La place de l’IA dépend du contexte et de situations très précises »

Après les effets d'annonce et les prédictions en tous genres, l'heure est désormais de savoir quelle est la place réelle des solutions d'IA dans le champ radiologique. Une session des JFR 2025 se penchera sur cette question ce dimanche 5 octobre. Pierre Champsaur, président du directoire de DRIM France IA, y détaille les axes de réflexion actuels sur la place de l'IA.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 05/10/25 à 10:30 Lecture 2 min.

« L’IA en radiologie est un terme générique auquel on ne peut pas apporter une réponse globale sur sa place », analyse Pierre Champsaur. C. F.

Docteur Imago / Quelle est la place de l’IA en radiologie ? Est-ce juste un outil parmi d’autres ?

Pierre Champsaur / C’est la question que l’on se pose. Avec DRIM France, nous avons commencé à analyser les solutions d’IA de façon très méthodique, par thématique, avec une grille d’analyse pour comparer les solutions secteur par secteur. Actuellement, on note deux choses contradictoires : il y a à la fois une effervescence autour de l’IA en radiologie qui est phénoménale, et une réalité qui est beaucoup plus modeste. Certes, les outils d’IA sont basés sur une rupture technologique extrêmement intéressante et importante, et cela apporte une nouvelle dynamique au traitement des images qui peut être très utile. Mais il n’y a pas eu la déferlante annoncée. C’est un retour à la réalité. De façon globale, cela n’a pas envahi le champ de la pratique radiologique. Une fois que l’on a quitté l’effervescence du gadget, de la nouveauté et du fantasme, la question aujourd’hui est de savoir quelle es

Il vous reste 75% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Mots-clés

intelligence artificielle

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Dans le dossier

icon réservé aux abonnés L’intelligence artificielle dans le quotidien des radiologues

Voir le dossier

Le fil Docteur Imago

21 Nov

15:34

Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

15:00

13:17

L’IRM rapide avec la reconstruction par apprentissage profond (DLR) améliore la qualité d’image et la précision diagnostique pour l’appendicite complexe par rapport à l’IRM non DLR et à la tomographie par contraste, offrant une alternative précieuse pour les patients sensibles aux radiations. (Étude).

7:09

Une étude évaluant plusieurs grands modèles de langage a montré que le modèle OpenAI o3 obtenait la meilleure précision à l’examen national japonais des techniciens en radiologie, atteignant 90 % de réussite.

7:00

20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.
✕
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR