Dans une étude publiée le 28 mai 2020 dans la revue European Journal of Heart Failure, une équipe française a utilisé le scanner post-mortem pour tenter de comprendre les causes de nombreux décès inexpliqués, potentiellement liés au COVID-19. « L'objectif de l'étude était de comparer le taux d'embolie pulmonaire proximale entre des sujets suspectés de COVID-19 pendant le pic épidémique à Paris (du 23 mars au 7 avril 2020) et des sujets examinés en 2019 (groupe contrôle) », détaille les auteurs.
Un scanner dédié à l'imagerie post-mortem
Durant cette période, des radiologues de l’hôpital Sainte-Anne (Paris), en collaboration avec l’Institut médico-légal de Paris, ont réalisé des scanners post-mortem sur 64 sujets âgés de 27 à 99 ans, suspectés d’être infectés par le COVID-19. « Sur réquisition judiciaire, on nous demande régulièrement de réaliser des scanners pour des morts inexpliquées, identifier des corps ou faire des bilans lésionnels, explique Joseph Benzakoun, radiologue à l’hôpital
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