Brûler les tumeurs ou les congeler plutôt que d’inciser la peau. Ce dimanche, une session des Journées francophones de radiologie décrira les pratiques de l’ablation percutanée en oncologie. À Paris, l’hôpital Necker – Enfants malades (AP-HP) utilise ce type de technique depuis 2002 pour traiter les cancers du rein chez certains patients. La radiofréquence chauffe les tissus jusqu’à 60 °C à 80 °C et la cryothérapie utilise l’argon pour faire descendre la température à – 120 °C.
Préserver la fonction rénale
Opérées sous guidage scanner ou échographique, ces interventions mini-invasives peuvent se pratiquer sous anesthésie locale. Le patient peut rentrer chez lui au bout de 24 ou 48 heures. Autre avantage : « elles préservent le tissu rénal fonctionnel, ce qui est essentiel quand on sait que la fonction rénale est altérée chez presque 30 % des patients âgés », expliquait Jean-Michel Correas, radiologue spécialisé en imagerie urologique, lors de la conférence de presse pré-JFR, le 24 septem
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