Pourquoi utilise-t-on la multi-énergie en scanner ? Quelles sont les différentes méthodes ? Taly Gilat Schmidt, professeur au service d’ingénierie biomédicale à l’université Marquette et au Medical College du Wisconsin, a tenté de répondre à ces questions lors d’une session du congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), le 29 novembre 2020. Pour aborder cette technologie, elle est d’abord revenue sur le principe du scanner conventionnel : « Les valeurs des pixels sont exprimées en unités Hounsfield (UH), qui représentent l’atténuation des rayons X par la matière traversée, selon sa densité et son numéro atomique. L’atténuation dépend aussi de l’énergie émise par le scanner. »
Acquisition avec deux énergies
Les données scanographiques, rappelle-t-elle, sont acquises avec un spectre de rayonnement X polyénergétique. Les détecteurs conventionnels intègrent le signal détecté, mais les informations dépendant de l’énergie sont perdues. L’UH représentant le coefficient d’atténua
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