Dans la détection du cancer du sein, l’intelligence artificielle ne fait pas mieux que les radiologues, concluent les organisateurs d’un concours international d’algorithmes. Ce challenge, lancé par l’initiative DREAM, pour Dialogue on Reverse Engineering Assessment and Methods, auteur de nombreux événements de ce type, a rassemblé 126 équipes de 44 pays, pour un total de 1 100 participants de septembre 2016 à novembre 2017.
Deux bases de données
Comme le décrit un article paru dans la revue JAMA Network Open [1], les concurrents ont dû développer un modèle capable de prédire à 12 mois le développement d’un cancer du sein. 144 231 mammographies de dépistages réalisées sur 85 580 femmes aux États-Unis leur ont été fournies pour l’entraînement et la validation des algorithmes. Une seconde cohorte indépendante de validation a inclus 166 578 examens menés sur 68 008 femmes suédoises. La précision de détection des algorithmes a été évaluée en utilisant l’aire sous la courbe.
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