L’appartenance à un groupe est considérée comme un besoin humain basique. La recherche sur les comportements et la neurobiologie ont démontré la tendance humaine à favoriser les membres de leur groupe par rapport aux personnes extérieures. Ces disciplines peinent cependant à expliquer « la capacité humaine à faire des sacrifices personnels au profit de membres génétiquement non apparentés de groupes culturellement définis », constatent les auteurs d’un article publié en novembre 2017 dans la revue Scientific Reports [1].
De supporters brésiliens
Ces chercheurs, emmenés par Tiago Bortolini, de l’unité de neurosciences cognitives et comportementales de l’institut D’OR pour la recherche et l’éducation, à Rio de Janeiro, au Brésil, ont voulu combler cette lacune en étudiant le comportement des supporters des quatre principales équipes brésiliennes de football. Les fans de football leur ont paru un bon exemple de « groupe naturel », propice à l’étude des mécanismes neuronaux qui sous-tendent
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