Imagerie néonatale

L’IRM apporterait un bénéfice modeste aux prématurés

D’après une étude anglaise, généraliser l’IRM pour la recherche des déficiences neurodéveloppementales chez les grands prématurés n’aurait que des avantages cliniques légers par rapport à l’échographie, tout en coûtant plus cher.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 12/01/18 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:22 Lecture 2 min.

Les auteurs ont comparé l'IRM et l'échographie grâce au Gross Motor Function classification System (GMFCS), qui permet de déterminer les limitations fonctionnelles de la motricité (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

L’IRM est-elle plus intéressante que l’échographie pour prédire et évaluer les déficiences neurodéveloppementales chez les grands prématurés ? Sa performance pronostique est-elle meilleure ? Fait-elle baisser le niveau d’anxiété des parents ou le coût de la prise en charge ? Une équipe menée par A. David Edwards, du Centre de développement du cerveau, à Londres (Grande-Bretagne), a voulu répondre à ces questions. Leurs résultats, parus dans Archives of Disease in childhood [1], sont tranchés sur un point : l’IRM est plus chère. Côté clinique, le bénéfice serait « modeste » comparé à l’échographie.

511 enfants nés avant 33 semaines de gestation

Pour en arriver à ces conclusions, ils ont conduit une étude prospective randomisée comparant les deux modalités. Ils ont inclus 511 enfants nés avant 33 semaines de gestation dans 14 hôpitaux londoniens. Chaque petit patient a bénéficié dans un même centre d’imagerie d’une IRM 3 T et d’un examen échographique autour de la date du terme. Cependant,

Il vous reste 70% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Edwards A. D., Redshaw M. E., Kennea N. on behalf of the ePrime Investigators, et coll., « Effect of MRI on preterm infants and their families: a randomised trial with nested diagnostic and economic evaluation », Archives of Disease in Childhood – Fetal and Neonatal Edition, 2018, vol. 103, F15-F21. DOI : https://doi.org/10.1136/archdischild-2017-313102.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

18 Sep

16:18

Lunit, leader mondial de l’intelligence artificielle appliquée au diagnostic et au traitement du cancer, annonce dans un communiqué que ses solutions d’IA pour l’imagerie mammaire ont été sélectionnées dans le cadre du renouvellement du marché imagerie de l’Union des hôpitaux pour les achats (UniHA), contribuant ainsi à accélérer l’adoption de technologies de santé innovantes.

13:30

Les patients ont une opinion plutôt favorable de l’intervention de l’IA en médecine, indique une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Cependant, lorsque les patients sont atteints d'une maladie grave, ils ont alors une opinion moins favorable.

7:09

Dans un communiqué publié sur son site internet, la FNMR annonce un certain nombres d’actions pour le dépistage du cancer du sein. Ainsi, pour Octobre Rose, les radiologues sont invités à diffuser largement les différents visuels mis en place à cette occasion pour encourager les femmes à se faire dépister.
17 Sep

15:14

La TEP-TDM des récepteurs de la somatostatine a montré une sensibilité parfaite pour détecter les méningiomes intracrâniens dans une étude rétrospective incluant 8 077 examens. Les auteurs ont toutefois relevé un taux de faux positifs de 2,9 %.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR