Traitement des cancers hépatiques

Montpellier se dote d’un équipement high-tech pour la radiologie interventionnelle

Avec la mise en service de sa nouvelle salle de radiologie interventionnelle oncologique, l’hôpital Saint-Éloi de Montpellier traitera chaque année 1000 patients. Cette installation regroupe trois modalités : scanner 4D, angiographie et échographie. Une première en Europe.

Le 21/07/17 à 7:00, mise à jour hier à 14:29 Lecture 1 min.

La nouvelle salle de radiologie interventionnelle de l'hôpital Saint-Eloi regroupe trois modalités sur une même plateforme : scanographie, angiographie et échographie. © Hôpital Saint-Eloi/CHU de Montpellier

Une salle de radiologie interventionnelle de pointe a été récemment installée à l’hôpital Saint-Éloi de Montpellier. Sa configuration est peu commune puisqu’elle regroupe trois modalités sur une même plateforme : scanographie, angiographie et échographie. « Cette salle est la première d’Europe combinant une salle d’angiographie de dernière génération, un scanner 4D mobile sur rails et un écran large, précise le communiqué du CHU de Montpellier. Elle permet de réaliser des procédures complexes de radiologie interventionnelle hépatique qui nécessitent tous les moyens de guidage existants comme les thermoablations hépatiques.»

1000 patients traités chaque année

Cette installation interventionnelle va permettre à l’hôpital montpelliérain de prendre en charge environ 1000 patients chaque année dans le cadre de procédures mini-invasives. L’établissement indique qu’une première salle interventionnelle « plus modeste » avait été mise en service en 2015 « sur la base d’un scanner standard utilisé pour l’imagerie diagnostique ». Mais victimes de leur succès, certaines interventions affichaient jusqu’à six semaines d’attente.

Une explosion de l’activité interventionnelle

La mise en place de cet équipement était donc une nécessité pour l’hôpital Saint-Éloi, qui a enregistré une hausse de 400 % de l’activité de radiologie interventionnelle oncologique sur les trois dernières années. L’établissement a donc décidé de se doter de cette nouvelle salle high-tech pour satisfaire la demande. «L’intégration de cette nouvelle salle avant-gardiste au sein du bloc opératoire permet de développer cette activité et de réduire fortement les délais de prise en charge, grâce à la proximité entre le radiologue interventionnel et le médecin anesthésiste-réanimateur », déclare le radiologue Boris Guiu, dans le communiqué.

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

10 Déc

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
09 Déc

16:00

L'entreprise Agfa annonce la suppression de 145 postes en Belgique, due à l'accélération du déclin du film radiologique sur le marché mondial (communiqué).

14:00

Une étude passe en revue l'utilité des algorithmes basés sur l'IA et l'apprentissage automatique pour faciliter efficacement le triage et rationaliser le flux de travail en radiologie pédiatrique.

7:23

L'arrêté du 5 décembre 2025 fixe à 295 le nombre maximum d'autorisations d'exercice des personnes titulaires d'un diplôme permettant l'exercice, dans le pays d'obtention de ce diplôme, de la profession de médecin, pour la période du 15 décembre 2025 au 15 décembre 2026. Pour la radiologie, le nombre d'autorisations est fixé à 3. Ces personnes doivent avoir satisfait à des épreuves de vérification des connaissances, précise l'arrêté.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR