Imagerie urogénitale

Un consensus européen sur la qualité des IRM multiparamétriques de la prostate

Des experts de la Société européenne d’imagerie urogénitale et de la Société européenne d’urologie ont établi des recommandations concernant l’IRM multiparamétrique de la prostate. Ils jugent indispensables le contrôle et le compte rendu de la qualité d’image, ainsi que la formation et l’évaluation des performances des radiologues.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 15/07/20 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:13 Lecture 2 min.

« 1 000 000 d’hommes en Europe ont besoin chaque année d’une IRM pré-biopsie. Réaliser un tel nombre d’examens avec des acquisitions et des comptes rendus du haute qualité est un challenge significatif pour la communauté uroradiologique », écrivent les auteurs de l’étude (photo d'illustration). D. R.

L’IRM multiparamétrique s’est fait une place de premier plan dans le diagnostic du cancer de la prostate : les associations européenne et américaine la recommandent aujourd’hui en première intention pour valider une suspicion de cancer de la prostate basée sur un dosage de PSA élevé ou un toucher rectal anormal chez les hommes qui n’ont jamais subi de biopsie. Dans une déclaration de consensus parue dans European Radiology, la Société européenne d’imagerie urogénitale (ESUR) et la section imagerie de l’association européenne d’urologie (ESUI) proposent une série de recommandations qui doivent garantir la qualité des acquisitions et des comptes rendus des examens et la compétence des radiologues qui les pratiquent [1]. Elles complètent la mise à jour récente de la classification PI-RADS vers sa version 2.0, qui a standardisé le compte rendu et établi un protocole d’acquisition uniforme.

Un consensus de 44 experts

Pour élaborer ces recommandations, les deux sociétés ont fait appel à 44 rad

Il vous reste 69% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. De Rooij M., Israël B., Tummers M. et coll., « ESUR/ESUI consensus statements on multi-parametric MRI for the detection of clinically significant prostate cancer: quality requirements for image acquisition, interpretation and radiologists’ training », European Radiology, 19 mai 2020, publication en ligne. DOI : https://doi.org/10.1007/s00330-020-06929-z.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

23 Juil

16:51

Le congrès de la Cardiovascular and Interventional Radiological Society of Europe (CIRSE) 2025 se tiendra du 13 au 17 Septembre 2025 à l’International Convention Centre de Barcelone. Les inscriptions sont accessibles ici.

7:19

Des séquences 3D isovolumétriques pondérées en T1 et en T2 du cerveau et du corps, sont au minimum recommandées en IRM post-mortem, suite à une enquête menée entre juillet à novembre 2024, par le groupe de travail post-mortem de la Société européenne de radiologie pédiatrique.
22 Juil

16:00

L'intensité maximale du signal dans les images cliniques pondérées T1 est associée à des concentrations de gadolinium plus faibles avec le gadopiclénol qu'avec les autres produits gadolinés, quelle que soit l'intensité du champ (étude).

14:00

La Société européenne de radiologie pédiatrique publie ses recommandations sur le protocole clinique d'IRM post-mortem fœtale et néonatale. Au minimum, des séquences isovolumétriques 3D pondérées en T1 et T2 du cerveau et du corps doivent être réalisées (étude).

7:30

Dans une décision du 22 mai 2025, l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), modifie la liste des actes médicaux pris en charge. Parmi les changements : la prise en charge à 100 % d’un scanner thoracique pour le dépistage du cancer du poumon, et l’inscription provisoire d’actes de destruction de lésion de la prostate par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR