Dès les premières semaines de la pandémie, des études ont montré que le COVID-19 atteint non seulement les poumons mais aussi d’autres zones anatomiques telles que le cœur ou le cerveau. Fin mars, une équipe américaine a ainsi présenté les aspects au scanner et à l’IRM du premier cas recensé d’encéphalopathie hémorragique nécrosante chez un patient atteint du coronavirus [1]. Dans un article publié le 16 juin par la revue Radiology, des médecins coordonnés par la Société française de neuroradiologie (SFNR) décrivent les signes neurologiques observés à l’IRM chez des patients infectés [2].
Des patients graves passent à l'IRM
Durant l’épidémie, les services de réanimation ont parfois pris en charge des patients qui ne se réveillaient pas au bout de deux semaines, qui avaient des réveils pathologiques, qui étaient confus et/ou très agités. « Ce sont ces critères qui ont conduit à la réalisation d’une IRM », précise le neuroradiologue Stéphane Kremer, qui pilote l’étude depuis le CHRU de Str
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