Dès les premières semaines de la pandémie de Covid-19, le scanner thoracique s’est présenté comme une solution pertinente pour le diagnostic et le suivi des patients. Ce rôle de premier plan pose toutefois la question de la radioprotection, soulignent Isaac Shiri et Azadeh Akhavanallaf, respectivement chercheurs à l’hôpital universitaire de Genève, en Suisse, et à la faculté de médecine de Téhéran, en Iran, dans la revue European Radiology. « Le scanner reste la première cause médicale d’exposition aux rayonnements ionisants, malgré les progrès techniques », écrivent-ils dans un article paru en début d’année [1].
Des images ultra basse dose simulées
Pour résoudre ce problème, ils ont collecté, avec leurs confrères, 1 141 examens de scanners, dont 312 de patients positifs au test RT-PCR, issus de 3 centres. En utilisant des outils statistiques et mathématiques, ainsi qu’une base d’images de référence, ils ont dégradé la qualité de ces examens pour simuler des images acquises à très basse
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