Bergerac défend bec et ongles son IRM. Depuis un mois, la clinique Pasteur exploite tous les moyens possibles pour se faire entendre. Comme, nous l’avions écrit dans un précédent article, la structure qui utilise une IRM depuis 2005 dans le cadre d’un GIE a été privée de son appareil suite à une décision de l’ARS. En effet, l’agence a autorisé l’installation d’une machine à l’hôpital mais refusé le renouvellement de l’IRM de la clinique. L’activité devra donc s’arrêter au mois d’octobre 2017… mais c’était sans compter sur la détermination de l’équipe d’imagerie.
La mobilisation prend de l’ampleur
La clinique a lancé une pétition en ligne à la fin du mois de juin ainsi qu’une pétition sur papier qui a circulé dans les cabinets libéraux et chez les commerçants de la région. En date du 19 juillet, la pétition avait déjà reçue plus de 11 000 signatures comme l’indique « L’IRM enchaîné », une imitation du célèbre journal satirique publiée sur internet. Les professionnels de l’imagerie ne manquent d’imagination. Lors du passage du Tour de France, ils ont eut l’idée de taguer les mots « SOS IRM » sur le toit de la clinique pour alerter les médias et le grand public : « Les hélicos du tour de France n’ont pas survolé la ville, dommage ! Mais Sud-Ouest et France Bleu Périgord ont diffusé l’image de ce tag« , indique-t-ils.
Un combat relayé sur les réseaux sociaux
Régulièrement, les pages Facebook et Youtube de l’IRM de Bergerac sont alimentées de messages et d’actualités. Une vidéo a été mise en ligne dans laquelle des radiologues lancent un appel pour conserver leur droit à l’IRM : « L’ARS nous confisque notre outil de travail au sein d’une entité qui est rodée, fonctionnelle et qui a fait ses preuves depuis 12 ans« , déplore dans la vidéo la radiologue Corinne Henriques. A Bergerac, les équipes ne sont pas prêtes à rendre les armes.

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