COVID-19

À Dunkerque : « Nous devons gérer un service avec moins de personnel et beaucoup plus de patients »

Assia Amara est radiologue libérale et responsable du service d’imagerie de l’hôpital de Dunkerque. Elle témoigne des difficultés organisationnelles croissantes pour faire face à la nouvelle flambée épidémique de Covid-19. Entretien réalisé le 26 mars 2021.

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Le 07/04/21 à 7:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 4 min.

« Certaines nuits, nous avons fait 30 scanners pour des patients infectés », explique la radiologie Assia Amara, responsable du service d'imagerie de l'hôpital de Dunkerque. D. R.

Docteur Imago / La situation sanitaire à Dunkerque aujourd'hui est-elle comparable à celle du printemps 2020 ?

Assia Amara / Nous avons actuellement énormément de patients. Au printemps 2020, Dunkerque était un cluster et nous avons fait partie des hôpitaux avec un recrutement très important de pathologies liées à la Covid. À cette époque, nous avions interrompu toutes les autres activités, donc nous n’étions pas trop en saturation, comme cela peut être le cas actuellement. Aujourd’hui, nous revivons cette situation épidémique avec le variant anglais.

D. I. / Comment expliquer un rebond aussi intense ?

A. A. / Dunkerque est une ville frontalière. De plus, le carnaval de Dunkerque a été annulé, mais je suis persuadée que des gens se sont réunis quand même. Cela crée forcément des clusters importants. Nous avons bien vu que le rebond épidémique était parallèle à la période du carnaval, qui normalement s’étend de début février à mi-mars. Il y a eu une montée en puissance, avec une incidence

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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