« Encadrement inefficace », « contrôles lacunaires », « dispositif flou » : la Cour des comptes n’est pas tendre avec l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC). Dans un référé daté du 15 avril 2019 et envoyé à la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, son premier président Didier Migaud déclare avoir constaté « de profonds dysfonctionnements » qui ne lui permettent pas d’atteindre les objectifs fixés par la loi du 26 janvier 2016.
Un contrôle lacunaire de l’offre
En premier lieu, la Cour juge les orientations prioritaires de DPC pour la période 2016-2018 « beaucoup trop nombreuses » - il y en a 405 - et « souvent imprécises ». Résultat : l’ANDPC fonctionne comme un « guichet ouvert » et valide presque toutes les formations que lui soumettent les organismes de DPC (ODPC). L’Agence manquerait par ailleurs de moyens réglementaires et budgétaires pour les contrôler. En 2017, seuls 10 % des 19 000 actions proposées ont ainsi été contrôlées et 44 % ont reç
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article