Nicolas Grenier

« La difficulté aujourd’hui est de gérer un flux mixte avec des moyens qui ne sont pas à 100 % »

Nicolas Grenier est le chef du service d’imagerie de l’hôpital Pellegrin au sein du CHU de Bordeaux. Il fait le point sur la gestion de l’activité en imagerie, qui doit concilier Covid et non Covid, dans un contexte où les déprogrammations sont désormais inenvisageables.

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Le 09/10/20 à 7:00, mise à jour hier à 14:13 Lecture 3 min.

« A l'heure actuelle, le mot d’ordre est de ne pas déprogrammer d’examen », indique Nicolas Grenier. D. R.

Docteur imago / L’épidémie de Covid connaît un regain depuis fin août. Des filières spécifiques ont-elles été mises en place en imagerie au CHU de Bordeaux ?

Nicolas Grenier / Non. Actuellement (2 octobre, NDLR) le nombre d’examens de suspicion Covid n’est pas suffisant pour justifier une filière exclusive. Le CHU de Bordeaux compte trois sites. Les patients suspectés Covid sont orientés vers les sites Saint-André et Pellegrin, là où il y a les services d’urgences. Sur chaque site, les patients suspects passent sur le scanner d’urgence. Sur le scanner du site Saint-André, les patients suspects sont regroupés en fin de vacation avec des processus de décontamination adaptés. Sur le site Pellegrin, ils passent au fil de l’eau dans le flux des urgences Covid et non Covid, avec les mêmes précautions.

D. I. / À partir de quels seuils envisageriez-vous de créer une filière dédiée Covid ?

N. G. / Normalement, tant que l’on n’atteint pas un seuil de 20 examens Covid dans la journée sur chaque site

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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