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La HAS propose des pistes pour « diminuer l’influence de la promotion » des industriels sur les médecins

La Haute Autorité de santé (HAS) a passé en revue la littérature sur les interactions entre professionnels de santé et représentants de l'industrie. Elle souligne que le système de régulation français en la matière n'est pas plus efficace que les autres et propose des mesures pour améliorer les pratiques.

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Le 28/03/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 2 min.

La revue systématique publiée par la HAS souligne que les médecins français n'échappent pas à la promotion par démarchage. Ainsi, en 2014, 84 % des médecins avaient bénéficié d'avantages, pour un montant moyen par spécialité qui s'échelonnait de 55 € pour les médecins généralistes à 199 € pour les médecins radiologues (image d'illustration). © Arek Socha, Pixabay

Dans une revue systématique de la littérature parue le 6 février, la Haute Autorité de santé analyse les liens qui existent entre les professionnels de santé, notamment les médecins, et les industriels du secteur. Basé sur l'analyse de 214 articles parus entre 2004 et 2018, son rapport conclut à l'absence d'une particularité française dans le domaine : « Le système de régulation français n’apparaît pas plus efficace que les systèmes étrangers », indiquent ses auteurs.

Un démarchage omniprésent

Dans la synthèse des 316 pages du rapport, la HAS met tout d'abord en avant l'importance de l'exposition des professionnels de santé, et notamment les médecins, à la promotion par démarchage. Cette dernière est « omniprésente, que ce soit sous la forme de contacts « informationnels », de réunions collectives plus ou moins affichées comme promotionnelles ou de cadeaux de valeur variable ». L'institution remarque également que la promotion cible tous les professionnels en exercice, généralement plus

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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