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« La profession a été très touchée psychologiquement par la Covid-19 »

Marie Florin, radiologue à l’hôpital Tenon et au centre Imagerie Paris 13 a conduit une étude sur les conséquences de la Covid-19 chez les radiologues. Au-delà du bouleversement de l’activité, les premiers mois de la crise ont provoqué anxiété, stress et trouble du sommeil.

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Le 17/01/22 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:09 Lecture 2 min.

Les radiologues libéraux, s’ils ont été moins impactés par l’activité Covid-19 en elle-même que leurs confrères hospitaliers, avaient moins d’équipements de protection contre la maladie, ce qui a généré du stress, explique Marie Florin. D. R.

Docteur Imago / Comment avez-vous travaillé pour réaliser cette étude ?

Marie Florin / Nous avons mené une étude prospective, pour tenter de déterminer les changements causés par cette crise à court, moyen et long terme. Nous avons diffusé un questionnaire auprès des organisations professionnelles et scientifiques de radiologues : la FNMR, la SFR, etc. Les 40 questions portaient sur les caractéristiques démographiques mais aussi l’organisation des services de radiologie, sans oublier les impacts socio-économiques et psychologiques de cette crise sanitaire. Nous avons voulu comprendre les effets de la Covid-19 sur les services, leurs réorganisations, la prise en charge des autres pathologies, etc.

D. I. / Quelle a été la participation ?

M. F. / Au total, environ 1 700 questionnaires ont été recueillis. Les réponses nous sont parvenues de radiologues ayant entre 51 et 60 ans en moyenne, avec une courte majorité d’hommes (55 %). La moitié des répondants ont indiqué travailler en libéral.

D. I

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Auteurs

Sihem Boultif

Bibliographie

  1. Florin M., Pinar U., Chavigny E. et coll., « Socio-economic and psychological impact of the COVID-19 outbreak on private practice and public hospital radiologists », European Journal of Radiology, 1er novembre 220, vol. 132, n° 109285. DOI : 10.1016/j.ejrad.2020.109285.

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