Crise sanitaire

L’activité de téléradiologie bascule vers le scanner Covid

La pandémie de Covid-19 a bouleversé l’activité d’imagerie à distance comme l’activité en présentiel. Pour la première vague, comme pour la seconde, la tendance qui se dessine montre une modulation conséquente en faveur du scanner Covid.

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Le 10/11/20 à 8:00, mise à jour hier à 15:13 Lecture 4 min.

Plusieurs structures de téléradiologie, aussi bien publiques que privées, font état d'une modulation de leur activité pendant la pandémie de Covid-19 (photo d'illustration). D. R.

Pendant la première vague de Covid-19, les services d’imagerie médicale ont consacré l’essentiel de leur activité au scanner thoracique pour la prise en charge des patients infectés par le SARS-CoV-2 ou suspectés de l’être. D’après les données que nous avons pu obtenir, l’imagerie à distance semble avoir connu une tendance similaire, avec une hausse importante de l’activité de scanner Covid.

Un changement d’usage dans le Grand-Est

Dans le Grand-Est, très fortement touché par l’épidémie au printemps 2020, les chiffres du réseau de téléradiologie régional Odys, qui compte 48 établissements de santé partenaires, montrent ainsi une bascule vers l’activité Covid. « Contrairement à la télémédecine, nous n'avons pas observé de fortes hausses du nombre d'actes de téléradiologie. Cependant, nous avons constaté un changement dans les usages, rapporte la plateforme e-santé Grand-Est Pulsy. Les activités programmées ont fortement chuté lors de la première vague de Covid-19 (31,5 % de baisse), contre

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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