Crise sanitaire

L’activité de téléradiologie bascule vers le scanner Covid

La pandémie de Covid-19 a bouleversé l’activité d’imagerie à distance comme l’activité en présentiel. Pour la première vague, comme pour la seconde, la tendance qui se dessine montre une modulation conséquente en faveur du scanner Covid.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 10/11/20 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:12 Lecture 4 min.

Plusieurs structures de téléradiologie, aussi bien publiques que privées, font état d'une modulation de leur activité pendant la pandémie de Covid-19 (photo d'illustration). D. R.

Pendant la première vague de Covid-19, les services d’imagerie médicale ont consacré l’essentiel de leur activité au scanner thoracique pour la prise en charge des patients infectés par le SARS-CoV-2 ou suspectés de l’être. D’après les données que nous avons pu obtenir, l’imagerie à distance semble avoir connu une tendance similaire, avec une hausse importante de l’activité de scanner Covid.

Un changement d’usage dans le Grand-Est

Dans le Grand-Est, très fortement touché par l’épidémie au printemps 2020, les chiffres du réseau de téléradiologie régional Odys, qui compte 48 établissements de santé partenaires, montrent ainsi une bascule vers l’activité Covid. « Contrairement à la télémédecine, nous n'avons pas observé de fortes hausses du nombre d'actes de téléradiologie. Cependant, nous avons constaté un changement dans les usages, rapporte la plateforme e-santé Grand-Est Pulsy. Les activités programmées ont fortement chuté lors de la première vague de Covid-19 (31,5 % de baisse), contre

Il vous reste 84% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

05 Sep

16:07

Les patientes atteintes de malformations artérioveineuses cérébrales non rompues avec une localisation occipitale sont plus susceptibles d’avoir des maux de tête. L’angiographie quantitative par soustraction numérique peut quantifier objectivement les changements hémodynamiques dans les maux de tête liés au MAV non rompues. (étude).

13:12

La fédération des médecins de France organise un colloque sur la place de l'IA en médecine libérale le vendredi 12 au samedi 13 septembre à Paris.

7:30

Docteur Imago

GRATUIT
VOIR