Dépistage du cancer du sein

Le participation au dépistage du cancer du sein est en baisse

Une étude de Santé publique France fait part de la baisse du taux de dépistage du cancer du sein en France pour l’année 2015-2016.

Le 11/05/17 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:14 Lecture 1 min.

Le taux de dépistage du cancer du sein est en baisse ces deux dernières années. (Photo d'illustration). © Isabelle Raynaud

Les Françaises étaient moins à participer au dépistage du cancer du sein en 2015-2016 que lors des années précédentes. Selon Santé publique France, 51,1% ont passé un examen sur cette période. « Après une stabilisation de la participation autour de 52 % entre 2008 et 2014, ces nouvelles données montrent une légère baisse qui devra cependant être confirmée les années prochaines », indique l’agence, qui publie chaque année une étude sur cette question. « Cette baisse s’observe pour toutes les tranches d’âge sauf les 70-74 ans et pour toutes les régions de métropole », précise-t-elle.

© V. F. Source : Santé publique France

Taux de participation des femmes au dépistage du cancer du sein selon les tranches d'âge. © V. F. Source : Santé publique France

Une participation hétérogène selon les régions

En 2016, plus de 2 530 000 femmes ont été dépistées en France, soit un taux brut de participation de 50,7 %. Le référentiel européen préconise un taux de participation supérieur ou égal à 70 %. Selon l’étude de Santé publique France, « en 2015-2016, l’hétérogénéité de la participation sur le territoire constatée les années précédentes perdure avec des écarts entre départements allant de 27 % à Paris à 63 % en Loire-Atlantique ». Notons également des taux de participation variant de 36,1 % en Corse à 60,5 % dans les Pays de la Loire.

L’utilité des cabinets de proximité

Les auteurs de l’étude n’expliquent pas cette baisse du taux de dépistage. Parmi leurs hypothèses : « l’impact de la polémique nationale et internationale sur l’efficacité du dépistage du cancer du sein, une éventuelle baisse de l’offre médicale en sénologie… » Selon  Jean-Philippe Masson, président de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), ce ralentissement pourrait en partie être lié à la disparition de cabinets de radiologie de proximité. « Je fais 2 000 mammographies de dépistage par an. Si je ferme mon cabinet, la moitié des patientes n’iront pas passer leurs examens à Caen. Cela va être difficile pour le dépistage… », assure ainsi Jean-Pierre Guilpin, radiologue à Ouistreham. Une problématique qui risque de perdurer avec la pénurie de radiologues.

Auteurs

Virginie Facquet

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

04 Juil

16:01

Une étude de cohorte a démontré que la TEP/TDM au 18F-PSMA-1007 était supérieure à l’IRM pour la stadification locorégionale du cancer de la prostate. Ces résultats soutiennent l'intérêt de la TEP aux radioligands du PSMA dans le flux de travail préopératoire pour les tumeurs à risque intermédiaire et élevé.

13:31

7:31

Une étude a évalué les scores Anali avec et sans gadolinium chez les patients atteints de cholangite sclérosante primitive et comparé leur capacité pronostique avec le rétrécissement fonctionnel potentiel. Selon les chercheurs, Les scores Anali non améliorés avaient une valeur prédictive négative élevée, indiquant que certains patients atteints de cholangite sclérosante primitive peuvent bénéficier d'une surveillance par IRM sans contraste.
03 Juil

16:01

Une équipe de recherche de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) a réussi à apprendre à des moutons à passer des IRM sans contention ni anesthésie, indique l'institut. Il s'agit d'une première, qui a nécessité des mois d'apprentissage progressif pour les 10 agneaux sélectionnés. Le succès de ce protocole ouvre des perspectives en neuroimagerie animale et en soins vétérinaires, selon le communiqué.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR