Imagerie médicolégale

Les vertus et protocoles de la virtopsie

Le CHU de Clermont-Ferrand a réalisé 300 autopsies virtuelles par scanner depuis 2012. Aux JFR 2020, deux manipulatrices ont présenté le déroulé de ces examens, ainsi que leur rôle dans la recherche des causes de décès ou l’identification des corps.

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Le 13/10/20 à 15:00, mise à jour hier à 14:10 Lecture 3 min.

Devant un décès par arme blanche, le scanner permet de faire l’inventaire des lésions, de déterminer le nombre de plaies et leur caractère superficiel ou profond, de voir la trajectoire de l’objet s’il est encore en place et de décrire les lésions viscérales et vasculaires associées, essentiellement les épanchements gazeux, à l’aide de signes indirects. capture d'écran JFR 2020

L’autopsie virtuelle complète de plus en plus l’autopsie réelle pour étudier les causes d’un décès à des fins scientifiques ou judiciaires. « Elle présente une valeur ajoutée pour étudier les épanchements gazeux, les pendaisons, les strangulations, les corps étrangers et les traumatismes, mais aussi les morts subites du nourrisson », ont expliqué Carine Lacoste et Laura Geinex, manipulatrices au CHU de Clermont-Ferrand, lors d’une session des Journées francophones de radiologie 2020 consacrée à l’imagerie forensique.

Le scanner sans injection comme référence

Outre ses capacités d’exploration, l’autopsie virtuelle a l’avantage de respecter l’intégrité corporelle, et de produire des données traçables qui ne s’altèrent pas dans le temps et peuvent être relues a posteriori pas d’autres experts, ce qui est important dans un contexte judiciaire. Le scanner sans injection est l’examen le plus rapide. « C’est la référence pour les études balistiques, les explorations osseuses et l’analyse des ép

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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