Prise en charge

« L’expérience patient doit venir conforter le savoir du praticien »

René Mazars est membre de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des produits de santé (CNEDiMTS) et du comité d’administration de France Assos Santé. Il nous confie sa vision de l’expérience patient, qui selon lui repose pleinement sur l’empathie des professionnels.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 03/09/20 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 14:15 Lecture 2 min.

« Le médecin a fait de longues études et il possède un savoir, mais il faut qu’il adapte tout son environnement à la personne qu’il a devant lui et surtout qu’il l’écoute », estime René Mazars. DR

Docteur Imago / La notion d’expérience patient n’est pas nouvelle mais semble connaître un regain d’intérêt…

René Mazars / Ce terme d’expérience patient, c’est un artifice de communication. Nous, ce qui nous intéresse, c’est la prise en charge et le parcours de soins. En France, on sait que notre médecine est performante. En cas d’accident, il y a une prise en charge rapide. C’est très bien, mais ce qui pêche, c’est la maladie chronique. Une fois qu’une maladie chronique est détectée, ce qui est important, c’est la prise en charge et l’accompagnement, avec des équipes pluridisciplinaires qui organisent le parcours de soins.

D. I. / Comment l’expérience patient peut-elle être un levier d’amélioration de la prise en charge ?

R. M. / L’expérience patient doit venir conforter le savoir du praticien. Le médecin a fait de longues études et il possède un savoir, mais il faut qu’il adapte tout son environnement à la personne qu’il a devant lui et surtout qu’il l’écoute. C’est simplement de l’em

Il vous reste 72% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR