Décret de magnétoprotection de 2016

« Pas besoin d’être surveillé pour prendre les choses en main »

Plus de six ans après la parution du décret numéro 2016-1074 relatif à la magnétoprotection, où en est le contrôle de son application, ainsi que la formation du personnel ? Réponses croisées de deux membres du groupe de travail de sécurité IRM de la SFR, François Dubus, physicien médical au CHU de Lille, et Pierre-Emmanuel Zorn, ingénieur au CHU de Strasbourg et responsable de la commission IRM de l’AFPPE.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 25/01/23 à 8:00, mise à jour le 29/09/23 à 17:36 Lecture 3 min.

L’employeur est en charge de faire respecter le décret de 2016 sur la magnétoprotection, qui ne concerne que le personnel et pas le patient (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Docteur Imago / Comment est contrôlée la mise en place du décret no 2016-1074 relatif à la magnétoprotection des travailleurs ?

Pierre-Emmanuel Zorn / Pour l’instant, c’est l’employeur qui est en charge de faire respecter la loi. Il n’y a aucun organisme national qui veille à l’application de ce décret qui ne concerne que le personnel et pas le patient, ce qui est un peu léger au sens du groupe de travail de sécurité IRM de la SFR. Au CHU de Strasbourg, nous avons fait un zonage ; j’ai formé des manips radios, et je suis en train de mettre en place une formation pour les ASH et les pompiers.

D. I. / D’après vos informations, le décret de 2016 est-il respecté ?

François Dubus / Pour l’instant, on est encore loin du compte. Il y a plusieurs raisons à cela. Déjà, c’est un décret compliqué et il faut bien s’y connaître en IRM pour en extraire les éléments importants. Or, les petits centres qui disposent d’une IRM n’ont pas forcément un ingénieur ou un physicien pour aider à ce d

Il vous reste 79% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

30 Mai

16:00

Le radiologue interventionnel Mehdi Lebbadi a publié sur LinkedIn un appel à ses confrères à participer au #RIchallenge, du 1er au 10 juin. Visant à mettre en valeur la RI auprès des médecins et du public, ce défi vise à publier sur LinkedIn pour chaque participant 10 publications (une par jour) sur un sujet en lien avec la RI. Le vainqueur (le post ayant généré le plus d'interactions) sera récompensé le 12 juin par le Trophée GuERI com lors des JFICV 2025 à Arles, annonce le praticien.

13:30

Chez des patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration positif au PSMA et sans traitement préalable au taxane, le traitement par 177Lu-PSMA-617 pourrait différer la dégradation de la qualité de vie et de la douleur rapportées par les patients et empêcher les évènements squelettiques symptomatiques par rapport au traitement par changement de médicament inhibiteur de la voie de signalisation du récepteur aux androgènes (ARPI), selon une analyse des résultats de l'essai randomisé de phase 3 PSMAfore.

7:30

La Société européenne de radiologie gastrointestinale et abdominale (ESGAR) et l'Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer (EORTC) ont publié dans European Radiology des recommandations sur l'imagerie lors du staging, de la planification du traitement et du suivi du carcinome hépatocellulaire dans le cadre de thérapies locales ou locorégionales.
28 Mai

16:00

La Société européenne de radiologie d'urgence (ESER) a publié des recommandations pratiques pour l'évaluation en imagerie et en urgence des causes gynécologiques des douleurs pelviennes aiguës chez la femme.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR